Les avantages de l’impression directe sur textile d’un point de vue environnemental
Saviez-vous que l’industrie du textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau en utilisant 4% de l’eau potable disponible dans le monde ? Qu’elle est responsable de 17% à 20% de la pollution de l’eau dans le monde par le rejet de substances chimiques et de colorants dans les océans ? Que 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiaux sont produites par ce secteur (1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre pour une production annuelle de plus de 100 milliards de vêtements) ? Que l’entretien des habits synthétiques, majoritairement en polyester, relâche 500 000 tonnes de micro plastiques dans les cours d’eau ? L’industrie textile, par la production de masse et la surconsommation qu’elle génère avec la mode dite jetable, a donc ainsi une empreinte énergétique et écologique négative.
Au contraire des méthodes d’impression traditionnelles, l’impression numérique textile présente de nombreux avantages d’un point de vue environnemental. Elle est moins gourmande en eau avec une économie annuelle estimée à 40 milliards de litres, et utilise une quantité moindre de couleurs grâce à une gestion millimétrée de l’encre. La production en une seule étape supprimant la pré-enduction et la post-finition diminue le gaspillage des substances chimiques. L’utilisation de matières naturelles prétraitées issues de l’agriculture raisonnée, telles que le coton bio, témoigne quant à elle d’une démarche écoresponsable. Certification du textile, performance des imprimantes, consommables plus propres sans solvant, recyclage des cartouches, gestion des déchets participent également à réduire l’empreinte environnementale. Enfin, la possibilité de personnaliser le vêtement entraîne un attachement au produit qui réduit le gaspillage.
Quels engagements pour un fournisseur de textile responsable ?
Un fournisseur de textile soucieux d’appliquer une politique environnementale cohérente et raisonnée doit s’engager sur la qualité et la traçabilité de ses produits. Ceux-ci seront fabriqués en matières biologiques, comme le coton par exemple. L’entreprise doit par ailleurs s’impliquer dans le suivi et l’amélioration des conditions de travail sur le lieu de production sur la base d’un plan annuel structuré et un contrôle des performances. Des labels tels que OEKOTEX classe 100, qui certifie que le produit final ne contient aucun produit identifié comme dangereux pour la santé du porteur du vêtement, OCS 100, OCS Blend, qui attestent la composition bio de l’habit, ou encore Fair Wear, veillant au respect de bonnes pratiques dans la transformation du textile, garantissent ces engagements.